Meulomp ar C’hrist, goulou ar broadoù ! Louons le Christ, lumière des nations !

Amzer-lenn / Temps de lecture : 4 min
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presentation jesus au templeDre gan ar benedictus da bep lidvezh ar beure ha war un dro gant Zakaria – tad Yann-Vadezour – e vezomp kouviet gant an Iliz da veuliñ «heol ar beure o tont eus an uhel d’hon gweladenniñ, evit sklêrijennañ ar re azezet en deñvalijenn hag e skeud ar marv» (Lk 1,78-79). Ar C’hrist Jezuz eo an heol-se : « Me eo skêrijenn ar bed, emezañ ; an hini am heuilh ne valeo ket en deñvalijenn, met sklêrijenn ar vuhez en devo. » (Yn 8,15). Pa voe ganet e teuas majed eus ar Reter d’E azeuliñ, bleniet ma oant bet gant ur steredenn nevez (kv Mz 2,2). Pa varvas, « an heol a guzhas hag e teuas teñvalijenn war ar vro a-bezh »(Lk 23,44).

Ya, Jezuz eo « ar sklêrijenn a sklaera pep den » (Yn 1,9) ha ez omp-ni galvet d’E heul da zont da vezañ Ennañ «bugale ar sklêrijenn, bugale an deiz» (1Tes 5,5).

Kement-mañ a vez kemennet gant al liderezh pa vezomp kouviet, a-wechoù, da zougen ur piled war elum, peurgetket e-doug beilhadeg Pask pa ’z enaouomp hor gouleier ouzh ar piled meur a zo argel ar C’hrist Dasorc’het. Da geñver Gouel Kinnigadenn Jezuz en Templ pe Gouel Glanidigezh ar Werc’hez, d’an 2 a viz C’hwevrer, anvet c’hoazh Gouel Maria ar Goulou pe Chandelour, ul lid-kerzh gant piledoù war enaou a zegas da soñj pignidigezh an Tiegezh Santel davet an Templ evit kinnig Jezuz evel ma ranke bezañ graet gant mab kentañ ganet pep tiegezh yuzev hervez lezenn Moïzez.

Ar gouel-mañ en enor d’ar C’hrist avat a voe da gentañ gouel Glanidigezh ar Werc’hez a voe lidet e Jeruzalem adal ar IVe kantved hag a voe degemeret gant al liderezh roman adalek ar VIIet kantved. Gwir eo e veze graet ul lid glanaat evit ar vamm war un dro gant lid kinnigadenn ar mab kentañ ganet. Seurt lid eus an Testamant Kozh a badas en hengoun katolik dindan stumm lid sav-a-wilioud pe ilizadur na c’hell bezañ komprenet nemet en diavaez eus kevrin ar pec’hed kentañ a vez treuskaset dre an engehentañ d’an holl denelezh […]

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presentation jesus au templePar le chant du benedictus, à chaque célébration des laudes, l’Eglise nous invite à acclamer chaque matin à la suite de Zacharie – père de Jean le Baptiste – « l’astre d’en haut venu nous visiter pour illuminer ceux qui habitent les ténèbres et l’ombre de la mort » (Luc 1,78-79). Cet astre, c’est le Christ Jésus : «Je suis la lumière du monde, dit-il: qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres mais aura la lumière de la vie» (Jn 8,12). Lors de sa naissance, des mages d’Orient vinrent l’adorer, guidés jusqu’à lui par un astre nouveau (cf Mt 2, 2). A sa mort, «le soleil s’éclipsant, l’obscurité se fit sur la terre entière» (Lc 23,44).

Oui, Jésus est «la lumière véritable qui éclaire tout homme» (Jn 1,9) et nous sommes appelés à devenir en lui «des enfants de lumière, des enfants du jour» (1 Thes 5,5). Pour le signifier, la liturgie nous invite parfois à porter un cierge allumé, tout spécialement lors de la Veillée Pascale où nous allumons nos petits cierges au grand cierge, symbole du Christ Ressuscité. Lors de la Fête de la Présentation de Jésus au Temple ouFête de la Purification de Marie, le 2 février, appelée aussi Fête des Lumières ou Chandeleur, une procession avec cierges allumés rappelle la montée de la Sainte Famille vers le Temple de Jérusalem pour y présenter Jésus, comme tous fils premier né selon la loi de Moïse.

Cette fête du Christ fut tout d’abord celle de la Purification de Marie, célébrée à Jérusalem dès le IVe siècle, puis dans la liturgie romaine à partir du VIIe siècle. En effet, l’offrande du fils premier né s’accompagnait d’un rite de purification pour la mère. Ce rite de l’Ancien Testament se perpétua dans la tradition catholique par la fameuse bénédiction des jeunes mères ou relevailles, qui ne peut se comprendre en dehors du mystère du premier péché transmis par la génération à toute la famille humaine […]

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Tennet eo bet an destenn se eus lec’hienn Tiegezh Santez Anna, ur Vreuriezh Annezel er Menezioù Du e Kernev. Evit skoazellañ an Tiegezh, klikit amañ.

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8 Commentaires

    • Evel just. Setu perak n’eo ket bet embannet ho pennad dedennus en e bezh war Ar Gedour met ur rann-bennad hepken, ha meneget ‘n’eus e fin ar pennad ul liamm-bev betek ho lec’hienn evit kas an dud da lenn an destenn a-bezh, hag evit ober bruderezh deoc’h. Sur-awalc’h n’o peuz ket gwelet anezhañ ?
      Ouzhpenn-se eo bet resizet henoazh penaos skoazellañ ac’hanoc’h.

  1. Trugarez da Diegezh Santez Anna ha d’Ar Gedour evit an destenn vrav ha c’hwek-mañ.

  2. Louis-Marie SALAÜN

    Merci pour cet article qui, c’est le cas de le dire mets en lumière cette fête marquant la fin du temps de Noël (réduit aujourd’hui sans aucune raison valable à l’Épiphanie).

    Je voudrais signaler une chose concernant la purification de Marie : ce terme concernant la toute pure et Sainte Mère de Dieu est impropre car Elle garda avant, pendant et après la naissance de Jésus sa virginité. L’ Immaculée conception n’a pas besoin d’être purifiée !

    Dans la récitation du chapelet c’est une erreur théologique d’énoncer ainsi le deuxième mystère joyeux : « la présentation de Jésus au Temple et la purification de la Sainte Vierge ».

    • @Louis-Marie :

      Pour vous répondre et préciser le propos, je citerai ici Jacques de Voragine :

      I. La Purification se célèbre le quarantième jour après la Nativité du Seigneur ; et cette fête porte aussi les noms d’Hypopante et de Chandeleur. On l’appelle la Purification, parce que, quarante jours après la Nativité du Seigneur, la Vierge vint au temple, pour être purifiée suivant la loi. Car la loi juive avait décrété que toute femme ayant enfanté un fils restait absolument impure pendant sept jours, c’est-à-dire exclue à la fois du contact de l’homme et de l’entrée du temple. Après sept jours, elle devenait pure quant au contact de l’homme, mais restait impure pendant trente-trois jours encore quant à l’entrée du temple. Enfin, le quarantième jour après sa délivrance, elle était admise dans le temple, où elle offrait son enfant avec des présents. Que si elle avait mis au monde une fille, la durée de son état d’impureté était doublée, tant quant au contact de l’homme que quant à l’entrée du temple.

      La Vierge Marie n’avait pas à se soumettre à cette loi de purification, puisque sa grossesse ne venait point d’une semence humaine, mais de l’inspiration divine. Cependant elle voulut se soumettre à cette loi, pour quatre raisons :

      – pour donner l’exemple de l’humilité ;
      – pour rendre hommage à la Loi, que son divin fils venait accomplir et non point détruire ;
      – pour mettre fin à la purification juive, et pour commencer la purification chrétienne, qui se fait par la foi, purifiant les cœurs ;
      – pour nous apprendre à nous purifier, durant toute notre vie.

  3. Merci Eflamm, oui je savais cela : c’est le pape Téodose 1er (642-649) qui institua cette fête à Rome au VIIème siècle, pour établir à cette époque déjà la dévotion à la Sainte Vierge.

    Il s’agissait bien du rite des « relevailles  » appliqué à la Sainte Vierge. Néanmoins, Jésus vient en son temple pour purifier non pas sa mère immaculée mais les fils de Lévi. Il vient pour purifier les prêtres et le temple lui-même. C’est pourquoi Saint Luc dit « ils entrèrent dans le temple pour achever leur purification (celle des juifs, des serviteurs du temple et non pas celle de la Sainte Vierge). Saint Luc n’a jamais parlé de la purification de Marie.
    C’est donc bien une erreur théologique que d’employer ce terme pour la Mère de Dieu

    • Votre raisonnement est spécieux. Il est hasardeux de juger la tradition de l’Eglise à l’aune de ses opinions personnelles et de juger comme hérétique ce qui ne ne correspond pas à notre propre réflexion. La Vierge Marie, nouvelle Eve, fille d’Israël par excellence s’est soumise à la loi de Moïse par obéissance et humilité même si elle n’en avait pas besoin.
      Le Christ lui-même par obéissance aux lois qu’il avait lui-même édictées s’est soumis en tout point à la loi que reçut Moïse au Sinaï. Saint Thomas d’Aquin le résume de manière admirable dans le Pange lingua : Observáta lege plene cibis in legálibus, Ayant pleinement observé la Pâque selon la loi, »
      Si la Légende Dorée de Jacques de Voragine vous paraît suspecte car trop entachée de merveilleux, je vous conseille de lire et méditer le commentaire de Dom Guéranger sur la Purification de la Vierge dans son « année liturgique » :

      […] « Si Marie considérait les raisons qui avaient porté le Seigneur à obliger les mères à la purification, elle voyait clairement que cette loi n’avait point été faite pour elle. Quel rapport pouvait avoir avec les épouses des hommes, celle qui était le très pur sanctuaire de l’Esprit-Saint, Vierge dans la conception de son Fils, Vierge dans son ineffable enfantement ; toujours chaste, mais plus chaste encore après avoir porté dans son sein et mis au monde le Dieu de toute sainteté ? Si elle considérait la qualité sublime de son Fils, cette majesté du Créateur et du souverain Seigneur de toutes choses, qui avait daigné prendre naissance en elle, comment aurait-elle pu penser qu’un tel Fils était soumis à l’humiliation du rachat, comme un esclave qui ne s’appartient pas à lui-même ? Cependant, l’Esprit qui résidait en Marie lui révèle qu’elle doit accomplir cette double loi. Malgré son auguste qualité de Mère de Dieu, il faut qu’elle se mêle à la foule des mères des hommes, qui se rendent de toutes parts au Temple, pour y recouvrer, par un sacrifice, la pureté qu’elles ont perdue. En outre, ce Fils de Dieu et Fils de l’Homme doit être considéré en toutes choses comme un serviteur ; il faut qu’il soit racheté en cette humble qualité comme le dernier des enfants d’Israël. Marie adore profondément cette volonté suprême, et s’y soumet de toute la plénitude de son cœur. »

      Pour ce qui est des relevailles, vous reprenez un vieux malentendu : S’il est vrai que le rituel des relevailles est inspiré de la purification de l’ancienne loi, il est transcendé par la Nouvelle Alliance. il ne s’agit plus d’une purification qui est la conséquence du péché originel mais d’une action de grâce et d’une glorification de la maternité chrétienne. Il est vrai que cette ambigüité est très ancienne et les Bretons ne sont pas en reste. Ma grande-tante, en parlant des relevailles (ilizein ou ilizemant en breton, à savoir la réintégration dans l’Eglise, disait :  » aveit skarhein en diaoul » -c’est pour chasser le diable- or en ouvrant le Rituale romanum (an hani mod kozh ‘el just) nous lisons : « Benedictio mulieris post partum » : bénédiction d’une femme après accouchement. On peut certes considérer l’aspersion d’eau bénite comme une purification, mais c’est surtout une prière d’action de grâces. On peut dire en cela que la Vierge Marie, en se conformant à l’ancienne loi du Lévitique a transformé la vision de la maternité entre ancienne et nouvelle loi.
      Je conclus en citant l’Encyclopédie Liturgia parue en 1930 :  » Les catholiques ignorent trop le rituel […] Nous usons peu ou mal, des sacramentaux, nous ignorons la plupart des bénédictions. Vérifiez combien de jeunes mères se soucient des relevailles. les plus pieuses même prennent pour un exorcisme qui leur répugne cette bénédiction, qui est cependant une action de grâces et la glorification de la maternité chrétienne. » A greiz kalon,

  4. Louis-Marie SALAÜN

    Uisant er Rouz : avant d’écrire des jugements téméraires et faire dire à quelqu’un ce qu’il n’a jamais dit prenez le temps et la peine de me lire correctement.

    Votre attitude discrédite vos propos… dommage ! Ou avez-vous lu que j’ai parlé d’hérésie ou qualifié de suspect la Légende dorée ???? Ce qui est suspect ou « erroné » ce sont certaines interprétations théologiques oui ça c’est certains.

    Ce que je dis, je le tiens d’un théologien qui a de solides connaissances en théologie (et pas celles trop souvent modernistes qu’on nous sert à foison depuis 50 ans et ce jusqu’au plus haut sommet de l’Eglise n’en déplaise à certains !! ) et qui a étudié les Évangiles et l’Ecriture Sainte en profondeur (à l’abri des traductions hasardeuses qu’on trouve aujourd’hui dans bon nombre d’éditions).

    Peut-être l’ignorez-vous mais depuis Saint Thomas d’Aquin et Jacques de Voragine, la théologie a évoluée en allant parfois plus loin que la pensée de certains grands théologiens ou Pères de l’ Église, au point même de parfois les contredire, à raison !

    A ce titre, citer Saint Thomas d’Aquin (d’autant que votre citation est hors-sujet : on parle ici de la « purification » de la Sainte Vierge, pas de la Paques) ou Dom Gueranger n’est pas un argument valable et est en tout cas insuffisant pour prouver que l’interprétation théologique que vous me donnez est exacte…

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