Le 23 juillet, c’est-à-dire demain, Denez sera en concert à la cathédrale Saint-Corentin, à l’occasion du Festival de Cornouaille. Ce soir, c’est Stivell qui, comme à Tréguier, fera résonner l’édifice des sons cristallins de la harpe celtique. Deux têtes d’affiche exceptionnelles pour une édition exceptionnelle marquant les 100 ans du festival. Mais les deux spectacles affichent complets à ce jour.
Stivell à la conquête de Saint-Corentin
Ses deux dates à Tréguier ont empli la cathédrale dédiée à Saint-Tugdual. Lui qui voit cette tournée des églises « comme un pèlerinage aux fondateurs de notre pays » (voir l’interview) a choisi un répertoire spécifique, où la harpe et la voix priment. Accompagner de Tangi Miossec aux claviers, il revisite Renaissance de la Harpe celtique ou Telenn ar skuilh dour, mais aussi des titres plus connus dans leurs versions plus étoffées, jusque à deux extraits de sa symphonie celtique.
Denez à la cathédrale de Quimper
Ce concert dans un des lieux les plus prestigieux de Bretagne, sera l’occasion pour l’artiste à la « voix d’or »* de revenir à l’essence de son art où, depuis plus de trente années, il puise l’essentiel de son inspiration : la Gwerz.
Gwerz traditionnelles ou Gwerz de sa composition alterneront ainsi, tantôt interprétées seul a cappella, tantôt accompagnées avec sobriété par trois instrumentistes virtuoses : Cyrille Bonneau (sonneur) Jonathan Dour (violon) et Mathilde Chevrel (Violoncelle), Jean-Baptiste Henry (bandonéon) et Antoine Lahay (guitare)
Une belle invitation pour les mélomanes avertis ou non à remonter à la source de ce chant universel et atemporel, véritable « Diamant » musical et poétique, tel qu’il fut décrit par la grande poétesse Georges Sand.