Retour sur le pélé Feiz e Breizh : deuxième partie : l’arrivée à Keranna

Amzer-lenn / Temps de lecture : 15 min

Voici la seconde partie du Pèlerinage Feiz e Breizh vu par un pèlerin. La première partie se trouve sur ce lien.

L’ultime étape vers Sainte- Anne d’Auray

A partir de la chapelle du Gornevec, après la pause déjeuner, les pèlerins se mettent en procession, les premiers à ouvrir la marche sont ceux vêtus  de costumes breton : costume de Vannes, Pourleth, Lorient et Quimper, puis les bannières, drapeaux et oriflammes suivis du reste des pèlerins, le tout en chantant les louanges de la Vierge et de sa Mère Sainte Anne.

La procession doit faire un détour par les rues de Sainte-Anne, car la rue principale (rue de Vannes )est condamnée pour cause de travaux. La jonction se fait alors entre procession des pèlerins et bagad Feiz ha sevenadur sur l’avenue du Gal de Gaulle en faisant son entrée dans le sanctuaire par le portail de la Scala Sancta, édifiée par les PP. Carmes en 1662.

Elle servait alors à la fois de porche d’entrée, de lieu pour célébrer la messe en plein air et de lieu de dévotion où l’on gravissait les marches à genoux, comme à la Scala Sancta du Latran à Rome. Elle fut entièrement démontée en 1870 puis reconstruite un peu plus loin pour donner une meilleure perspective visuelle à la nouvelle basilique remplaçant depuis 1872 la modeste chapelle bâtie par Yvon Nicolazic.

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Histoire du pèlerinage de sainte Anne d’Auray

Il serait trop long de détailler ici l’histoire du pèlerinage de sainte Anne d’Auray. Pour résumer, sainte Anne, la Mère de la Vierge Marie est apparue de 1623 à 1625 à Iwan Nikolalig, pieux paysan de Keranna en la paroisse de Pluneret, qui ne parlait que le breton, pour rebâtir la chapelle qui lui était dédiée aux premiers temps de l’arrivée des Bretons en Armorique et qui était ruinée  « depuis 924 ans et 6 mois ».

Bien avant l’avènement du Christianisme, les Celtes honoraient la déesse Dana ou Ana, la Mère nourricière. C’est pourquoi le lieu des apparitions, à l’emplacement de l’ancienne chapelle fut nommé Bocennno : en breton Er Bosenneù, lieu des bosses de fécondité : par une providentielle homonymie, cette déesse-mère de fertilité fut remplacée par Anne, Mère de la Vierge (Hannah, signifiant grâce en hébreu) et fut très tôt honorée des deux côtés de la Manche.

En Irlande, on trouve deux montagnes jumelles nommées : « Les deux mamelles d’Anna ».

Sainte Anne dit à Nicolazic : « J’ai choisi ce lieu, car Dieu veut que j’y sois honorée » :dans la nuit du  7 mars 1625, Iwan Nikolazig sur les indications de sainte Anne, creusa et découvrit avec l’aide de ses voisins l’antique statue de la Mère de Marie.

Après de multiples vicissitudes dues à l’extrême prudence, voire à l’opposition du clergé, suite aux nombreux miracles et à l’affluence des pèlerins, la chapelle fut rebâtie par Nicolazic et le pèlerinage confié au PP. Carmes :

    « L’affluence du monde qui me viendra honorer en ce lieu sera le plus grand miracle de tous.»

Keranna est devenu rapidement le cœur spirituel de la Bretagne. Lors de la Révolution, les Carmes furent chassés, la chapelle fermée, vendue comme bien national, et la statue brûlée par haine de la foi chrétienne. Seule la moitié de la tête de la statue fut sauvée et insérée dans le socle de la nouvelle statue.

Sainte Anne, les papes, les rois et chefs d’état

Le sanctuaire national des Bretons continua d’être un lieu de miracles et de grâces, spécialement favorisé par la paternelle bienveillance des papes successifs, après avoir été choyé par nombre de rois et de chefs d’état.

Les princes et chefs d’état:

Chasuble offerte par la reine Anne d’Autriche, trésor de sainte Anne (1638)

Le roi Louis XIII et la reine Anne d’Autriche comblent de dons Keranna après la naissance inespérée du futur Louis XIV. La reine-dont sainte Anne est la sainte patronne,  offre alors en action de grâce l’une des pièces-maîtresses du trésor des ex-votos de sainte Anne : une magnifique chasuble brodée  :

-Le comte de Chambord, (Henri V, 1820-1883) petit-fils du roi Charles X, héritier de la couronne de France, exilé en Autriche, ne vint jamais à Sainte-Anne malgré son plus grand désir, étant interdit de séjour sur le territoire national, mais de nombreux pèlerinages de ses fidèles partisans eurent lieu, à proximité du Champ des Martyrs, lieu où furent fusillés en masse les officiers et soldats du débarquement de Quiberon de 1795.

En 1891, une statue monumentale lui fut élevée, signe de long attachement des Morbihannais envers la famille royale.

-L’empereur Napoléon III, avait gardé une certaine affection envers la Bretagne, datant de l’époque où dans sa jeunesse, il avait été incarcéré comme prisonnier politique dans la citadelle de Port-Louis en 1836.

Il vint en visite-pèlerinage en Bretagne en 1858, dans une province foncièrement hostile au régime impérial, mais sa pieuse visite à Sainte Anne, le 15 août 1858 rallia nombre de Bretons, surtout par la piété et la bonté de son épouse, l’impératrice Eugénie.

Il garda par la suite des liens très chaleureux avec le Morbihan, en venant régulièrement visiter sa tante, la princesse  Elisa Napoleone-Baciocchi (1806-1869) qui était une fidèle conseillère de l’ombre ;  sœur de Napoléon Ier, bretonne d’adoption, redoutable femme d’affaire, grande philanthrope, qui planta des forêts sur les Landes de Lanvaux, fonda la commune de Colpo, développa la pisciculture, l’agriculture et l’ostréiculture dans le Morbihan

-Le maréchal Patrice de Mac-Mahon, président de la République, vint en pèlerinage à sainte Anne en 1874 après les désastres militaires de la guerre franco-prussienne de 1870-1871, puis ceux de la Commune de Paris , demandant l’intercession de sainte Anne pour relever la France après ces durs temps d’épreuves.

-Le général Charles de Gaulle, chef de la France libre, futur président de la République, vient comme pèlerin au pardon le 26 juillet 1947 pour rendre grâce pour la Libération et demander le redressement de la France après l’Occupation.

Les papes :

 -Le pape Grégoire XIII (1502-1585) prophétique, rétablit la fête de sainte Anne, Mère de la Vierge Marie, à l’Eglise universelle en 1584, fixée au 26 juillet, selon les traditions des églises orientales.

Il rétablit cette fête que saint Pie V, son prédécesseur, dans son zèle contre la réforme protestante, avait hâtivement écartée pour le nouveau calendrier romain.

-Le pape Grégoire XV (1554-1623) déclara la fête de sainte Anne comme fête d’obligation  chômée pour l’Eglise universelle en 1622, soit tout juste un an avant le début des  apparitions de sainte Anne à Yvon Nicolazic.

– Le bienheureux pape Pie IX (1792-1878) porta spécialement sainte Anne d’Auray  et la Bretagne dans  son cœur, car de nombreux élèves du petit séminaire, comme du collège de Vannes s’enrôlèrent volontairement dans les Zouaves de l’armée pontificale pour défendre l’indépendance du Saint-Siège face à l’expansionnisme du royaume Sardo-Piémontais.

De ses soldats morbihannais- en y adjoignant bien sûr les élèves du Petit séminaire de sainte-Anne Pie IX dira : ” “Le collège Saint-François-Xavier de Vannes… Ah ! de tous les collèges de France, c’est celui qui m’est le plus cher, car aucun ne m’a donné autant de défenseurs !” (1870)

Le même pape avait auparavant dit aux évêques bretons en parlant de la langue bretonne :

« Gardez, gardez comme la prunelle de votre œil cette vieille langue qui garde votre foi. »

Pie IX élèvera la chapelle de sainte Anne au rang de basilique mineure en 1874, après avoir ordonné le couronnement de la statue de la sainte en 1868, privilège que l’on n’accorde d’ordinaire qu’à la Vierge Marie

En 1870, Dom Guéranger, père abbé refondateur de Solesmes  et refondateur de l’ordre de saint Benoît en France, compose sur la demande de Mgr Gazailhan , évêque de Vannes, avec l’aide de ses moines, un nouveau propre de sainte Anne pour le diocèse de Vannes et pour la Bretagne.

C’est de ce nouveau propre de sainte Anne, approuvé avec émotion par Pie IX, que nous vient la splendide antienne des secondes vêpres du Magnificat  que nous répétons souvent lors de la marche lors du pélé :

O Mater Pátriæ, Anna potentíssima, Britónum tuórum salus esto ; serva  fidem, mores corróbora, tríbue pacem sancta intercessióne.

Ô Mère de la Patrie, Anne toute-puissante, sois le salut de tes Bretons ;  garde leur foi, conforte leurs traditions, accorde-leur la paix par ta sainte intercession.

-Le pape Léon XIII, après des siècles de fluctuation, rétablit la fête de saint Joachim (époux de sainte Anne, père de la Vierge Marie) en la joignant à celle de sainte Anne. (Joachim- Gioacchino– était son second prénom et son saint patron-

Dans le diocèse de Vannes, la fête de saint Joachim est déplacée au 27 juillet.

    Le 26 juillet 1914, le pape saint Pie X déclara officiellement sainte Anne patronne de la Bretagne et des Bretons.  Patrona Provinciae Britanniae  et offrit de nouvelles reliques à la basilique.

    Le 26 juillet 1949, Mgr Roncalli, futur pape saint Jean XIII, alors nonce apostolique en France, présida le pardon de sainte Anne et admira la dévotion des Bretons envers l’aïeule du Christ.

    le 17 juillet 1954, un message radiodiffusé du vénérable pape Pie XII aux Bretons, finit-en breton-  par deux des invocations des louanges divines:

“Re vo mélet Kalon Glan Mari ! /  Que soit loué le cœur immaculé de Marie ! Re vo mélet Santéz Anna, Patroméz vat er Vretoned !” / Que soit louée sainte Anne, la bonne Patronne des Bretons !

Retrouvez l’intégralité du message de Pie XII aux Bretons en cliquant ici.

Le 20 septembre 1996, Keranna reçut la visite du saint pape Jean-Paul II qui redit avec force en breton plusieurs paroles des messages de Sainte Anne à Nicolazic :

« Iwan Nikolazig, n’ho pet ket eun : Me zo Anna, Mamm Mari. An Aotrou Doué e fall dehoñ ma vein-mé inouret amañ. »

Yvon Nicolazic, ne craignez point. Je suis Anne, mère de Marie. Dieu veut que je sois honorée en ce lieu.

 

Sainte Anne d’Auray, phare de la culture chrétienne bretonne :

Extrait de la BD Keranna (DR)

Dès la fin du XIXème siècle, le petit séminaire de sainte Anne rendit obligatoire l’étude de la langue bretonne pour les futurs prêtres de la partie bretonnante du diocèse de Vannes grâce aux ouvrages des abbés Guillevic et  Le Goff. Plusieurs poètes et écrivains bretons ont étudié au petit séminaire de sainte Anne.  Le plus grand fut Yehann-Ber Kalloc’h (1888-1917), originaire de l’île de Groix surnommé Bleimor) mort au champ d’honneur. En 1909, l’abbé Job Le Bayon y fonda le « Théâtre populaire breton » pour y créer ses pièces en breton qui eurent alors un immense succès.

Dans le cadre du Petit Séminaire, une bibliothèque bretonne  fut créée. Dans le domaine musical, la musique bretonne y possède depuis longtemps une place de choix : la maîtrise du petit séminaire de sainte Anne enregistra dans les années 50 et 60 plusieurs disques à succès.

Dans cette même veine, fut créé le centre de musique sacrée de sainte Anne au début des années 2000 qui deviendra par la suite l’Académie de musique et d’art sacré, où la culture bretonne tient une bonne place.

Depuis les années 70, sont célébrées à sainte Anne les premières messes intégralement en breton. Tous les mois sont célébrées des messes en breton, ainsi qu’à à l’occasion du pardon du 26 juillet et du pèlerinage des bretonnants.

 

La procession autour de la basilique et la messe solennelle

Les pèlerins renouent avec le vieux rite du triple tour de la basilique. S’il est un vieux rite quelque peu oublié dans nos pèlerinages bretons, c’est celui de faire trois fois le tour d’un sanctuaire en l’honneur de la sainte Trinité dans le sens des aiguilles d’une montre, rite solaire remontant à l’antiquité celtique pré-chrétienne, qui fut christianisé par nos saints celtiques il y a plus de quinze siècles. On ne retrouve, hélas, plus ce rite que dans quelques pardons.

Par souci d’inculturation envers les Bretons, les P.P Carmes, directeurs du pèlerinage jusqu’en 1791, organisèrent le sanctuaire en fonction de cette tradition en ouvrant leur cloître aux pèlerins afin qu’il puissent faire le tour de l’église, tout en méditant sur la Passion du Christ (le chemin de croix monumental  en bronze a été restauré et replacé en 2018 (première année du pèlerinage Feiz e Breizh)

Pendant cette vieille procession sacrée, sont chantées, à la mode de nos aïeux les litanies de sainte Anne en latin, elles qui ont bercé des générations de pèlerins :

Sancta Anna, ora pro nobis… /Sainte Anne, priez pour nous…

Sancta Anna, Patrona Britonum / Sainte Anne, patronne des Bretons, priez pour nous…

Après l’entrée des pèlerins dans la basilique, les bannières et oriflammes entrent au son du bagad Feiz ha sevenadur (foi et culture)  sonnant la Marche de Cadoudal, libre interprétation de la complainte que composa Juluan Cadoudal,-frère du général Georges, dans la prison d’Auray avant son exécution sommaire’ maquillée en bavure de la maréchaussée .

“E kambr me zad e oen ‘kousket, me n’em boe soñj a dra erbet ;

M’em boe enour ha plijadur, mes allas bremañ, n’em eus ket mui,

Kollet em eus men eurusted, m’ar c’hlask e pep lec’h, ha me n’ar c’havan ket !”

” Dans la chambre de mon père je dormais, je ne pensais à rien du tout;

J’avais -alors- de l’honneur et du plaisir, mais hélas, à présent, je n’en n’ai plus ;

J’ai perdu mon bonheur, je le cherche en tout lieu, et je ne le retrouve pas !”

Avec le chant du  “O Rouanez karet an Arvor,” -Reine bien-aimée de l’Arvor – vient la procession d’entrée liturgique menée par les prêtre de la Fraternité saint Vincent Ferrier,

Ce saint, apôtre dominicain de l’Europe, fut aussi choisi par Dieu pour réévangéliser la Bretagne et mourut à Vannes en 1419 où ses reliques sont toujours vénérées. Il avait en cela été précurseur du Bx Julien Maunoir. Maunoir qui avait reçu la grâce d’apprendre le breton très rapidement pour rappeler les Bretons à la foi catholique.

Saint Vincent, lui, avait reçu la grâce de renouveler le miracle de la Pentecôte , en s’adressant aux Bretons en catalan-qui comprenaient sa prédication- mettant ainsi à mal de manière miraculeuse la malédiction de la tour de Babel.

Le recteur de la basilique, l’abbé Gwenael Maurey,  a offert aux pèlerins un accueil très chaleureux en rappelant opportunément que c’était à 2 jours près l’anniversaire de la visite historique du saint pape saint Jean-Paul II (20 septembre 1996)

Le président de Feiz e Breiz, Bertrand de Tinténiac, en guise de mot d’accueil, a rendu grâce à Dieu pour ce pèlerinage et remercié tous ceux qui y ont participé en rappelant les fondamentaux du pèlerinage : la foi et la Bretagne, tout en demandant le concours de nouveaux volontaires pour  continuer à le faire vivre !

La messe solennelle fut célébrée par le Père Dominique-Marie de Saint-Laumer, de la Fraternité saint Vincent Ferrier  en l’absence du R.P de Blignières- lui aussi morbihannais d’origine, comme le R.P de Geyer d’Orth, qui avait célébré la messe d’action de grâce du pèlerinage l’année dernière-

Le P. de Blignières fut retenu  dans son couvent  pour  raisons de santé ; les pèlerins  lui ont offert par leurs prières des vœux de prompt rétablissement.

Ne pouvant être présent, il donna à lire son homélie au frère officiant comme diacre où il rappela la dévotion mariale chère à Jean-Paul II  dont nous fêtions l’anniversaire de la venue à Kernanna, par sa filiation à saint-Louis-Marie Grignion de Montfort, breton apôtre de la dévotion à la bienheureuse Vierge Marie, dévotion chère aux Bretons, par l’intercession de sainte Anne.

Les fidèles ont pu apprécier le rit dominicain traditionnel solennel, quelque peu exotique par rapport à la forme extraordinaire  classique du rit romain, tout en chantant les cantiques bretons vannetais les plus emblématiques accompagnés par la bombarde d’Efflam Caouissin et l’orgue de Michel Jézo,  alternés avec le propre et le commun grégorien.

La sortie fut à nouveau des plus triomphales avec le bagad qui sonna à nouveau Bale Kadoudal  (la marche de Cadoudal) avant l’aubade finale sur le parvis où fut sonné un dernier an dro de l’amitié, de nombreux danseurs se joignant aux sonneurs.

Encore une fois, un magnifique pèlerinage Feiz e Breiz dans la continuité de nos ancêtres pèlerins, dans l’esprit Bleimor, Bleun brug  et Feiz ha Breizh.

N’hésitez pas à nous rejoindre pour l’édition 2023 (23 et 24 septembre )

Doue d’ho pennigo (Dieu vous bénisse)

À propos du rédacteur Uisant ar Rouz

Très impliqué dans la culture bretonne et dans l'expression bretonne dans la liturgie, Uisant ar Rouz met à disposition d'Ar Gedour et du site Kan Iliz le résultat de ses recherches concernant les cantiques bretons, qu'ils soient anciens ou parfois des créations nouvelles toujours enracinées dans la Tradition. Il a récemment créé son entreprise Penn Kanour, proposant des interventions et animations en langue bretonne.

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2 Commentaires

  1. Trugarez evit ar pennad !
    Priñsez Bacciochi oa nizez Naopléon I.
    Nizez : nièce

    • Erratum : je me suis trompé dans la complexe généalogie des Bonaparte. Mea maxima culpa ! Fariet m’eus.
      Elisa Bacciochi (fille) était bien sûr la nièce de Napoléon Bonaparte, et non sa soeur,
      fille du général Félix Baciocchi et d’Élisa Bonaparte (mère), sœur de Napoléon Ier, portant le même prénom que sa fille -d’où la confusion entre les deux Elisa, mère et fille.
      En tous cas, une femme extraordinaire qui aura marqué durablement le Morbihan par ses projets titanesques.

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