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Un billet d’adoration perpétuelle en breton

Amzer-lenn / Temps de lecture : 2 min

L’Adoration eucharistique est une attitude de prière devant l’Eucharistie au sein de l’Église catholique et au sein de l’anglicanisme de tendance anglo-catholique. Selon la doctrine de l’Église catholique, le corps du Christ est réellement présent dans l’hostie consacrée. Lors de l’Adoration eucharistique, celui-ci est exposé et adoré par les fidèles.

L’Adoration peut se pratiquer à différents moments, et notamment lors de la prière eucharistique à chaque fois que la messe est célébrée, puisque lors de la consécration, le pain et le vin deviennent le corps et le sang du Christ. Il existe aussi des rites liturgiques propres pour l’Adoration publique : le salut du Saint-Sacrement ou la procession de la Fête-Dieu. L’hostie consacrée est alors placée dans un ostensoir.

L’adoration perpétuelle

Dans certains lieux se déroule une « Adoration perpétuelle », c’est-à-dire que le Saint-Sacrement est exposé en permanence, tandis que les fidèles laïques ou religieux se relaient auprès de lui. Certains ordres religieux ont été fondés pour promouvoir cette pratique, qui est considérée comme un prolongement de la messe.

 

Un billet d’adoration en breton

L’un de nos contacts (merci JLG !) a retrouvé et nous a transmis un document : ce billet d’adoration perpétuelle, rédigé en brezhoneg beleg vannetais. Ce billet qui doit dater de la fin du 19ème siècle (entre 1880 et 1914 en tenant compte du style littéraire, de l’orthographe et de la typographie) permettait de donner les indications de date et d’horaire pour le relais de prière auprès du Saint-Sacrement. Le verso laisse apparaitre ce qu’il est possible de faire ou de dire durant ce temps :

« Durant l’heure d’adoration, faites des méditations, des lectures en l’honneur du Sacrement de l’Autel, ou dites le Rosaire ainsi :

Sur la grande croix : Je crois en Dieu, etc.; sur les grands grains : Notre Père qui êtes aux cieux, etc., et Gloria Patri, etc. ; sur les petits grains : Je vous salue Marie, etc. et les invocations suivantes :

  • Béni soit à jamais Jésus Christ, notre divin Sauveur !
  • Adorons Jésus, notre Sauveur, dans le Sacrement de l’Autel ! »

À propos du rédacteur Eflamm Caouissin

Marié et père de 5 enfants, Eflamm Caouissin est impliqué dans la vie du diocèse de Vannes au niveau de la Pastorale du breton. Tout en approfondissant son bagage théologique par plusieurs années d’études, il s’est mis au service de l’Eglise en devenant aumônier. Il est le fondateur du site et de l'association Ar Gedour et assure la fonction bénévole de directeur de publication. Il anime aussi le site Kan Iliz (promotion du cantique breton). Après avoir co-écrit dans le roman Havana Café, il a publié en 2022 son premier roman "CANNTAIREACHD".

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2 Commentaires

  1. Merci pour ce rappel concernant l’Adoration du Saint Sacrement !

  2. Intéressant.
    .
    Mais pourquoi toujours faire, faire quelque chose…? Pour certains ce pourra être un conseil judicieux, peut-être…
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    Il existe aussi une autre approche: ne rien faire! comme le disait le regretté Marcel Clément – que j’ai entendu un jour à ce sujet – il suffit de « se laisser bronzer » ! Remarque amusante et/ou facétieuse, et pourtant tellement juste aussi. Adorer, n’est-ce pas tout simplement se placer devant comme l’on est ? En situation de créature.
    .
    Que l’on fasse quelque chose – s’essayer à la prière, s’exposer à une petite conversation, laisser divaguer tranquillement son esprit – ou pas, on en ressort toujours apaisé. C’est du moins ce que je dirais, en manière de retour d’expérience, à ceux qui se demandent ce que c’est, et si celà vaut seulement la peine. « Je L’avise et Il m’avise ». Voilà la formule célèbre rapportée par le curé d’Ars, émise par l’un de ses paroissiens de terroir. On ne saurait mieux dire. Tiens, comment dire celà en breton?
    .
    Ur skiant-prennet dispar eo tostaat ouzh « Sakramant an Aoter », evel ma vez lâret ivez e brezhoneg a-hirio. Din-me, ne c’heller he c’heñveriañ ouzh netra all.

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