Retrouvez ici un nouveau document, reprenant parole et traduction du cantique ADORAMP HOLL (Adorons tous), utilisé pour l’exposition du Saint Sacrement. Pour l’instant, seuls texte et traduction sont disponibles, mis à disposition par l’ensemble GEDOUR AR MINTIN. Pour télécharger le document, cliquez ici.
Nouveau document : ADORAMP HOLL
Amzer-lenn / Temps de lecture : 1 min
Demat deoc’h,
C’est un de nos plus beaux cantiques traditionnels.
Mais le transcrire dans une forme en breton vannetais (sans le mentionner d’ailleurs) n’est pas raisonnable.
En breton vannetais on écrit Adoramb, avec un B et en KLT ce P ne se prononce pas : l’écriture proposée est fantaisiste.
Comme chacun fait son chemin, un jour viendra donc où, les brumes définitivement levées, les auteurs de cette transcription verront enfin qu’ils étaient dans une impasse : les dialectes n’ont aucun avenir et concourent à l’érection d’une tour de Babel qui empêche les Bretons d’avoir une langue adaptée au XXIième sc.
Demat deoc’h,
Merci pour ce message et votre contribution. Ce document aurait dû aller directement dans la rubrique « Vannetais » mais il y a eu erreur et nous corrigeons cela. Pour ce qui est de l’écriture, même si un grand soin y a été apporté par les deux traducteurs (ayant collecté et travaillé sur plus d’une centaine de chants) il y a peut-être encore quelques fautes, qui seront corrigées grâce à des gens comme vous.
Toutefois, je ne sais ce qui est le plus raisonnable : les querelles de chapelles sur une écriture particulière et le rejet des dialectes, qui aujourd’hui ne fait pas forcément avancer, car la langue peut alors rester l’apanage de quelques puristes opposés sur des conceptions différentes, ou l’usage du breton par des jeunes brittophones de naissance, ou ayant étudié le breton à l’école et s’appropriant leur dialecte de lieu de vie (comme c’est ici le cas) ?
Rien n’empêche d’avoir des documents en unifié (comme les missels) pour travailler correctement mais pourquoi rejeter les chants utilisés dans chaque terroir parce que dans un dialecte ?
Il faut savoir que les Gedourion, qui mettent à disposition ce document, chantent dans les divers dialectes, suivant le lieu où ils interviennent. L’utilisation de ces dialectes permet de faire avancer l’usage de la langue dans les paroisses sans pour autant se couper des populations plus âgées qui ont toujours chanté ces cantiques comme tels. Ce travail permet de travailler dans ce sens.
Si comme vous le dites, les dialectes n’ont aucun avenir, nous proposons de réfléchir à cette question, paraphrasant la vôtre : les langues régionales n’ont aucun avenir et concourent à l’érection d’une tour de Babel qui empêche les citoyens français d’avoir une langue adaptée à ce siècle. Ce discours vous dit-il quelque chose ?
Cela étant dit évidemment sans aucune animosité, mais en toute franchise, et plein de surprise car venant de quelqu’un se disant défenseur de la cause. Votre aide est donc bien mieux la bienvenue qu’un sabrage direct (même involontaire) du travail effectué, même s’il n’est pas totalement conforme à vos attentes. A ce sujet, votre aide sur la prière du 15 août va bien plus dans ce sens, et nous vous en remercions de tout coeur.