AR GEDOUR, c’est un blog culturel et spirituel breton. Je vous propose donc aujourd’hui de nous pencher sur le sacrement de l’Eucharistie, cela toujours dans le cadre de la série sur l’Eglise et l’inculturation. Cet ancrage dans la culture locale ne peut se faire sans prendre pleinement conscience des mystères de l’Eglise, et plus spécialement l’Eucharistie. Les lignes ci-dessous ne sont que mon avis, basé sur mes différentes lectures et réflexions. J’ai emprunté certaines citations qui me semblaient opportunes, et dans la mesure du possible, j’ai essayé d’en citer au maximum les sources (en espérant ne pas en avoir oublié).
Qu’est-ce que l’Eucharistie ? Selon son étymologie grecque, ce substantif, toujours utilisé, signifie « action de grâces, remerciement ». Il correspond à un verbe introduisant le récit de la Cène : Jésus rend grâces. On a donc très tôt placé la Cène sous le signe fidèle d’une action de grâces et non d’un sacrifice, sous le terme d’Eucharistie. L’Eglise vit de cette Eucharistie, et c’est le coeur du mystère de l’Eglise. Il est donc évident que si tel est le cas, l’Eucharistie tient une place et un rôle décisifs dans notre vie. Les grands témoins de la Foi, à toute époque, se sont nourris de l’Eucharistie, sacrement de l’Amour, “source et sommet” de leur vie chrétienne, car elle contient l’ensemble des biens spirituels de l’Eglise.
Si l’on sait que c’est un sacrement, il convient ici de préciser ce qu’est fondamentalement l’Eucharistie et en quoi elle peut rejoindre nos vies. Pour ce faire, nous nous appuierons principalement sur la lettre encyclique du Bienheureux Jean-Paul II “L’Eglise vit de l’Eucharistie” (Ecclesia de Eucharistia vivit) , où il nous livre les rapports entre le mystère de l’Eucharistie et la vie de l’Eglise. Nous nous baserons aussi sur la constitution conciliaire Sacrosanctum Concilium.
Au-delà de l’aspect purement liturgique, qui pourrait faire l’objet d’une étude complète, et qui doit être goûté comme une anticipation à la vie céleste (autrement dit : une véritable liturgie qui nous porte vers le ciel),nous verrons ici, notamment par des exemples concrets, comment l’Eucharistie est véritablement source et sommet de la vie et de la mission de l’Eglise… et donc de chaque chrétien.
I – LE SACREMENT DE L’EUCHARISTIE
Benoit XVI, au tout début de son pontificat, a demandé à tous “d’intensifier (…) l’amour et la dévotion envers Jésus-Eucharistie en exprimant de façon décidée et claire la foi en la présence réelle du Seigneur. (…) L’Eucharistie rend permanente la présence du Christ ressuscité qui continue de se donner à nous et nous appelle à prendre part au banquet de son Corps et de son Sang. De la pleine communion avec Lui découlent tous les autres éléments de la vie de l’Eglise, avant tout la communion entre tous les fidèles, puis l’engagement à annoncer ., et à témoigner de l’Evangile, l’ardeur de la charité envers tous, vers les pauvres et les petits tout spécialement (…)1.”
Il est bien évident que cette demande du Pape décrit explicitement ce qu’est le sacrement de l’Eucharistie et comment ce sacrement doit vivifier notre statut de chrétien. C’est un projet de vie à lui tout seul, car vivant en nous, le Christ nous donne mission d’Apôtre.
A- “Vous ferez cela en mémoire de Moi”
Ce sacrement, institué par Notre Seigneur Jésus Christ lors de la dernière Cène, est avant tout le sacrement de la Foi. Nous croyons, sans pouvoir l’expliquer, que le Christ est mystérieusement présent dans l’hostie consacrée. C’est le don du Christ Lui-même, de sa personne, de sa sainte humanité et de son œuvre de salut, de celle du Père, par l’Esprit. L’Eucharistie est undes mystères les plus difficiles à comprendre pour l’Homme, et Mère Térésa en parlait comme dépassant toute capacité humaine de compréhension, qu’il faut accepter avec une foi profonde et un profond amour. Jésus nous a offert l’Eucharistie pour que l’on n’oublie pas ce qu’Il est venu faire et ce qu’Il est venu nous révéler. Mais plus encore qu’un mémorial de sa mort et de sa résurrection, c’est La Vie que le Christ nous donne sous la forme de l’hostie, ce foyer divin où l’on va puiser la Vie2 comme il l’a dit lui-même à la Samaritaine. Cette Vie qui nous anime, et nous renvoie à la promesse de l’éternité, du Jour du Seigneur. Il nous montre ainsi le lien qu’il a voulu entre Lui et nous, entre Sa personne et l’Eglise3. Il rend présent sa vie à la nôtre, oriente et donne un sens à notre vie. Nous pourrions dire qu’il fonde notre vie.
B – L’Eucharistie et la communion ecclésiale
L’Eucharistie est donc, nous le constatons, la pierre d’achoppement de l’Eglise, constitutive de son être et de son agir. C’est ce lien qui nous fait vivre dans une communion ecclésiale. L’union de chacun au Christ qui se donne en nourriture nous lie les uns aux autres. Nous pouvons le constater lorsque le célébrant prie pour “qu’en ayant part au corps et au sang du Christ, nous soyons rassemblés par l’Esprit-Saint en un seul corps”.4 C’est donc bien l’Eucharistie qui nous unit tous, de manière universelle au sein même de l’Eglise, qui vit et se renouvelle par la célébration de ce divin mystère. Jean-Paul II parlait de “la plus haute manifestation sacramentelle de la communion dans l’Eglise5”
Il convient donc de souligner ici que si c’est la plus haute manifestation sacramentelle de la communion dans l’Eglise, tous les sacrements sont liés à l’Eucharistie, sommet de tous les sacrements, dans le plein mystère de l’Eglise, sacrement du Salut. Chacun de ces sacrements sont donnés pour que l’homme puisse cheminer vers la pleine manifestation de la victoire du Christ ressuscité, et l’amour véritable que Dieu seul peut donner. Mais l’Eucharistie, qui porte à la perfection la communion avec Dieu Le Père6, est donnée pour que l’homme puisse cheminer EN EGLISE, pour « construire un monde qui soit à [sa] mesure et qui réponde pleinement au dessein de Dieu »7. Par ces constats, nous pouvons donc pleinement dire avec Jean-Paul II, que « L’Eglise vit de l’Eucharistie« . Comme il l’indique clairement dans le titre de son encyclique, il ne considère pas l’Eucharistie comme un élément isolé, mais bien comme un lien fondamental avec l’Église. L’Eucharistie se trouve au centre de la vie de l’Église, puisque celle-ci repose sur la foi de Pâques.
C – L’Eucharistie, un événement missionnaire
Dans son audience générale du 21 juin 2000, le Bienheureux Jean-Paul II soulignait avec force la dimension missionnaire de l’Eucharistie. Il précisait que c’est dans l’Eucharistie que l’Eglise et chaque croyant trouvent la force spirituelle indispensable pour annoncer et témoigner à tous de l’Evangile du salut. “La célébration de l’Eucharistie, sacrement de la Pâque du Seigneur, est en soi un événement missionnaire qui introduit dans le monde le germe fécond de la vie nouvelle”. Cette caractéristique missionnaire de l’Eucharistie est explicitement rappelée par Saint Paul dans sa lettre aux Corinthiens8. Nous pourrions dire que c’est un sacrement pour la route, une route que nous cheminons avec le Christ comme les disciples d’Emmaüs, pour aller enseigner toutes les nations dans l’attente de la Parousie.
Il est intéressant de noter ici que l’Eucharistie fut instituée durant le repas pascal du peuple d’Israël qui avait lieu le premier jour de la Pâque juive. La première « Messe » de l’Histoire est ainsi ancrée dans une mémoire profonde : celle de l’exode du peuple élu, libéré de la servitude de Pharaon pour transmettre la Révélation, et vivre au service de Dieu et des hommes, comme le rappelle la lecture du livre de l’Exode à l’office du Jeudi Saint9. Ce peuple élu a marché avec Dieu, malgré certains moments d’égarement. Nous aussi, en Eglise, nous avons à marcher aux côtés du Christ, et comme la manne du désert, l’Eucharistie est notre nourriture pour la route, sur laquelle les prêtres, ministres essentiels de la vie eucharistique « in persona Christi », nous conduisent et nous montrent l’exemple. N’oublions pas en effet que l’Eucharistie est intimement liéeau sacrement de l’Ordre.
Le chrétien a trois manières de pratiquer : l’Eucharistie, la Charité, et l’Evangélisation. L’un ne va pas sans l’autre, les trois étant intimement liés. Toutefois, la mission d’évangélisation ne vient pas de prime abord, car il est avant tout essentiel d’adorer Dieu, notre créateur, dans le Saint Sacrement de l’Eucharistie. Nous ne pouvons répondre à l’ordre du Christ d’aller témoigner, si avant tout nous ne rendons pas à Dieu l’honneur qui lui est dû. Rappelons-nous ce que dit le psalmiste : « Si le Seigneur ne bâtit sa maison,les bâtisseurs travaillent en vain10« .C’est pourquoi la participation régulière à la messe ET l’adoration eucharistique sont primordiaux et doivent être le prémice à toute vie chrétienne : la source qui désaltère et nourrit, comme on le fait pour une plante, l’Eucharistie nous étant offerte comme Pain de Vie, nourriture d’éternité. La « Présence Réelle » est d’ailleurs mise en relation par Jean Paul II avec la résurrection parce que « c’est en tant que vivant et ressuscité que le Christ peut, dans l’Eucharistie, se faire pain de la vie » (Jn 6,35.48)11. Mais Contempler le Christ demande que l’on sache le retrouver à chaque endroit où il se manifeste, dans la diversité de ses modes de présence, mais surtout dans le Sacrement vivant de son Corps et de son Sang. L’Église vit du Christ eucharistique, par lui elle est nourrie, par lui elle est illuminée.
II – EN QUOI L’EUCHARISTIE PEUT-ELLE TOUCHER NOS VIES ?
Jean Paul II avait souligné qu’en presque cinquante ans de sacerdoce “la célébration de l’Eucharistie continue d’être pour [lui] le moment le plus important et le plus sacré. La conscience de célébrer à l’autel in persona Christi prédomine en [lui]. La sainte messe est de façon absolue le centre de [sa] vie et de chacune de [ses] journées”. La participation régulière à la messe hebdomadaire, voire quotidienne nous nourrit personnellement, nous fait devenir corps du Christ, nourriture pour les autres. “Devenez ce que vous recevez : le corps du Christ“dit Saint Augustin.
Maurice Zundel disait, lui, que si nous vivions totalement l’Eucharistie, nous serions radicalement transformés, précédés par la lumière du Christ dans la connaissance de notre pleine humanité12. Il est donc essentiel de placer le Christ au centre de nos vies, pour qu’il la nourrisse, qu’il vienne en nous, nous libère et nous change.
Prenons la parole du centurion, que nous récitons avant d’aller communier : nous disons “Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir…” , mais il ne faudrait surtout pas oublier la suite qui est “dis seulement une parole et je serai guéri !”
En effet, la communion est véritablement source de guérison physique, psychique et spirituelle, comme le sont le sacrement de réconciliation ou l’onction des malades. Si c’est avant tout de notre état de pécheur duquel nous demandons à être guéri, nous pouvons aussi tout à fait présenter au Seigneur un problème de santé ou tout autre problème dont nous souhaitons particulièrement être guéri. Au moment de la communion on ne « touche » pas simplement le manteau du Christ comme la femme hémorroïsse qui fut guérie mais bien Son corps dans l’hostie consacrée…
A- L’Eucharistie, sacrement de guérison et sacrement de l’Amour
Dieu s’unit ou épouse toute l’humanité par le Christ. Dieu s’est fait homme pour que l’Homme soit divinisé. Le pain et le vin que nous offrons au Père représentent toute notre vie d’homme, que nous offrons à Dieu. C’est pourquoi nous trouvons en l’Eucharistie une force divine pour changer soi-même et changer le monde.
Prenons l’exemple de la Communauté du Cénacle (Cénacolo), fondée par sœur Elvira qui pense que seul Dieu peut aider tous ces jeunes fatigués, déçus, désespérés, drogués et non-drogués, qui sont à la recherche de la joie et du vrai sens de la vie. C’est l’adoration eucharistique qui change les jeunes accueillis dans cette communauté. Sœur Elvira leur dira que l’Eucharistie ne se comprend pas avec la tête, mais qu’elle s’expérimente dans le cœur. Son témoignage est sans appel : « Si tu t’agenouilles en confiance devant Lui et tu ouvres ton cœur, tu sens que son humanité présente dans l’hostie consacrée réveille ta vraie humanité, l’image de Dieu en toi recommence à resplendir ! Puis, je les rencontre après quelques mois et ils me disent: « Je me sens changé ! ». Et je vois une nouvelle lumière dans leurs yeux, c’est le «miracle eucharistique» que je contemple depuis de nombreuses années ».
Il est clair, par cet exemple, que l’Eucharistie peut toucher nos vies de manière radicale. Si des jeunes, pour qui la nuit n’était que débauche et ténèbres, en font un moment d’adoration devant le Christ Eucharistique et sont transformés, chacun d’entre nous peut tout autant placer sa vie devant le tabernacle et se rappeler chaque jour que c’est le Christ qui nous construit, pour parvenir nous-mêmes à construire ce monde conforme aux desseins de Dieu13. Soutenus par l’Eucharistie, qui forme et façonne la communauté des croyants, nous devons d’autant plus nous sentir incités à tendre de toutes nos forces à cette pleine unité que le Christ a ardemment souhaitée au Cénacle. Nous pouvons rappeler ici que Jean-Paul II souligne dans l’encyclique Ecclesia de Eucharistia que l’Évangile de Jean ne comprend pas le récit de l’institution de l’eucharistie mais celui du lavement des pieds (Jn 13,1-20) comme pour souligner l’équivalence entre cet appel à aimer par le service du prochain et l’Eucharistie. Saint Jean Chrysostome met en parallèle le « Ceci est mon corps« et l’avertissement« Vous m’avez vu avoir faim et vous ne m’avez pas donné à manger« .
Maurice Zundel disait que c’est parce que l’amour déborde en Dieu qu’il crée le monde et qu’il appelle les êtres humains à l’existence. Mais pas pour n’importe quelle vie, car l’Amour désire pour nous ce qu’il y a de meilleur : une vie où se respire l’amour et la liberté. C’est cet Amour que les jeunes dont nous avons parlé plus haut ont expérimenté, et les a libéré. C’est pourquoi nous devons nous laisser regarder par le Christ.
B- L’adoration eucharistique et le ressourcement spirituel.
C’est en ce sens que nous pouvons nous remémorer cet épisode du Saint Curé d’Ars qui, quittant son confessionnal en fin de journée de confession et trouvant un brave paysan encore assis dans une chaise contre un pilier, depuis des heures sans bouger. Avant de fermer l’église le curé l’apostrophe : « qu’est-ce que vous faites-là mon bon ami, il faudrait rentrer chez vous » et le paysan de lui répondre la citation célèbre : « je L’avise et Il m’avise ! » en montrant le Saint-Sacrement exposé sur l’autel. Tout était dit en si peu de mots !
Aux Journées Mondiales de la Jeunesse, Benoît XVI nous invitait à demeurer dans l’adoration du Christ réellement présent dans l’Eucharistie, à dialoguer avec Lui, à Lui exposer vos questions et à L’écouter. Il incitait les jeunes à se retrouver avec d’autres pour approfondir sa foi, et s’enraciner dans le Christ, à fréquenter l’Eucharistie, mystère de la foi par excellence. Le Christ seul pouvant répondre aux aspirations que nous portons en nous. « Laissez-vous saisir par Dieu pour que votre présence dans l’Église lui donne un élan nouveau !14 » disait-il.
C’est en effet en s’enracinant en Christ, ferment de libération qui nous est donné sous les espèces du pain et du vin, que nous pouvons par la suite devenir ferment d’évangélisation puisque le but de l’Eucharistie est » la communion de tous les hommes avec le Christ et en lui avec le Père dans l’Esprit Saint. » 15 .
L’exemple illustrant bien mieux notre propos, nous parlerons ici d’un mouvement à but d’évangélisation par l’Adoration Eucharistique, créé il y a de cela onze ans, en Bretagne. Conscients que la source de toute sainteté est dans l’Eucharistie, ce groupe a initié des veillées d’adoration en de nombreux lieux, adressés aux chrétiens mais aussi à ceux qui n’étaient pas encore en Église. Ce projet a transformé nombre de ses membres ou de participants.
C’est mon exemple personnel que je souhaite donner pour illustrer mon propos. Issu d’un milieu catholique pratiquant, j’allais à la messe tous les dimanches, accompagnant mes parents. Par la suite, engagé dans l’hôtellerie-restauration, la possibilité d’aller à la messe dominicale ou même anticipée s’amenuisait. J’aurai sans doute pu me libérer un autre jour, mais ma vie de foi s’effritait, peu à peu, me plongeant dans un vide que je ne saurais décrire. C’est en participant à la création de ce groupe, en participant à nos nombreuses adorations eucharistiques, que j’ai senti une transformation importante s’opérer, avec une redécouverte de la foi et de la relation à Dieu. Et c’est là que je me suis aperçu que, sans pratique régulière, sans ressourcement auprès de Celui qui s’est donné pour nous, c’est l’étiolement assuré et la traversée du désert, sans possibilité de remplir au mieux notre rôle de chrétien. Un baptisé confirmé qui ne participerait jamais à la table eucharistique a certes reçu l’Esprit Saint un jour mais sa vie de confirmé ne pourra pas être pleinement fructueuse. Que pouvons-nous évangéliser si soi-même ne sommes pas enracinés en Christ ?
CONCLUSION
L’Eucharistie fait l’Eglise, disait le Père de Lubac. C’est par ce sacrement, témoignage suprême de l’amour que Dieu a pour nous, que Dieu est présent substantiellement dans notre monde et dans notre vie. Comme don du Christ, l’Église reçoit l’Eucharistie et devient, comme nous le disions en introduction, source et sommet de toute vie chrétienne16. Nous pouvons reconnaître alors combien elle nous pousse à nous engager pour transformer notre vie, dans une pleine communion entre chrétiens : une communion pour la Mission. Nourris par la sève vitale de l’Eucharistie17, les témoins du Christ peuvent être dans le monde sans y être aliénés, si le Christ vit en eux. Pour cela, prenons le temps de contempler et adorer le visage du Christ dans l’Eucharistie, le remettre au centre de nos vies, lui qu’il faut » connaître, aimer et annoncer » 18. C’est ainsi que nous pouvons faire nôtre la phrase célèbre : » l’Église fait l’Eucharistie et l’Eucharistie fait l’Église » .
2-Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus
3-Benoît XVI « Sacrosanctum Caritatis », 22 février 2007
4-Missel Romain, canon de la messe
5-Jean-Paul II « Ecclesia de Eucharistia »
6-« L’Eucharistie est le sommet de tous les sacrements, car elle porte à la perfection la communion avec Dieu le Père, grâce à l’identification avec le Fils unique par l’action du Saint Esprit », Ibid. § 34.
7-Ibid. § 20
8-« Chaque fois que vous mangez de ce pain et que vous buvez de ce calice, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne ».
9-Chapitre 12
10-Psaume 126,1
11-Jean-Paul II « Ecclesia de Eucharistia » § 14
12-Un autre regard sur l’Eucharistie, Maurice Zundel
13-Ecclesia de Eucharistia § 20
14-Homélie de la Veillée eucharistique JMJ 2011
15-Ecclesia de Eucharistia Jean-Paul II § 23
16-N°1 cf Lumen Gentium N°11
17-Pour reprendre les termes de Benoît XVI lors de son dernier voyage à Berlin.
18-Jean-Paul II « Ecclesia de Eucharistia » § 14
Crédit Photos Eflamm CAOUISSIN / Ar Gedour Mag – Peinture de Herri Caouissin (collection Eflamm Caouissin)
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