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Daniel Carré sera samedi à la médiathèque de Quimperlé (Finistère). Spécialiste de 14-18, il évoquera l’histoire et la vie de Loeiz Herrieu.
Daniel Carré sera l’invité du Café lecture des bretonnants, samedi. Une rencontre d’auteur instiguée par Fanny Chauffin : « Quand il s’agit de parler Loeiz Herrieu, Daniel Carré est intarissable sur le sujet. Il nous offrira une façon de célébrer la dernière année du centenaire de la guerre. »
« C’est un moment important à la rencontre du barde laboureur qui avait, avant la première guerre mondiale, créé un journal tout en breton « Dihunamb ». Loeiz Heurieu, alors, visite chaque commune du Morbihan, pour y parler de langue et culture bretonnes qu’il voyait déjà menacées. »
Daniel Carré, ancien professeur d’allemand et inspecteur en langue bretonne, a mené une longue thèse sur le sergent Loeiz Herrieu, surnommé « Er Barh Labourér », ou « Le barde paysan ».
Spécialiste de la guerre de 1914-18, il viendra parler de ses trente années de compagnonnage avec Loeiz Herrieu, passion et sujet de thèse paru dans le livre « Kamm an Ankou ».
Daniel Carré est allé sur tous les pas de ce fourrier qui s’occupait de l’intendance du régiment, l’alimentation, le logement, les courriers aux familles quand l’un des soldats décédait, de la relation avec les supérieurs, qui a voyagé de Ploemeur à Paris, puis sur les fronts de la Somme et autres batailles.
Parmi les 1 000 lettres à sa femme, toutes écrites en breton, il reste 670 documents. Documents que Daniel Carré a pu étudier et traduire en français. C’est le collectage précieux de ses correspondances avec sa femme, Loeiza er Meliner, et la richesse de conserver des lettres de poilus en breton, qui constituent, qui donnent tant de matière au travail du spécialiste.
Samedi 14 avril, à 10 h 15, conférence en breton avec Daniel Carré, à la médiathèque de Quimperlé.
