Dans un monde sécularisé, où les nouvelles générations en particulier manquent d’une expérience personnelle avec Dieu et sont «analphabètes d’un point de vue religieux», la meilleure manière d’annoncer l’Evangile est de montrer Dieu de façon palpable, évidente, par des sentiers qui n’exigent pas d’initiations coûteuses et difficiles.
En ce sens, la communion entre personnes consacrées est exemplaire parce qu’elle témoigne de la possibilité d’«offrir quelque chose de l’expérience de Dieu à beaucoup de personnes lointaines».
C’est la conviction du cardinal João Braz de Aviz, préfet de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique. Au point d’en avoir fait le point central de son intervention sur «Communion et évangélisation» devant l’auditoire nombreux de personnes consacrées réunies à Madrid, dans le cadre de la Semaine de la vie religieuse qui vient de s’achever.
La communion, a-t-il expliqué, permet d’«offrir de la visibilité au salut que nous annonçons», elle nous donne la possibilité de montrer Dieu, «en respectant les exigences du caractère séculier, sans recourir à des ressources ou des moyens directement religieux. Et cela est décisif pour la pastorale indirecte, mais aussi pour la pastorale directe».
Source : 2012-08-25 L’Osservatore Romano