8 décembre : Pour la fête de l’Immaculée Conception, découvrez des chants dédiés à la Vierge Marie

Amzer-lenn / Temps de lecture : 2 min

Le 8 décembre, l’Eglise catholique célèbre la fête de l’Immaculée Conception. Pour ceux qui ne sauraient à quoi cela correspond, il s’agit du privilège selon lequel, en vertu d’une grâce exceptionnelle, la Vierge Marie est née préservée du péché originel. Le dogme de l’Immaculée conception a été proclamé par Pie IX en 1854. Le 8 décembre, des processions aux flambeaux sont organisées un peu partout , ou les fidèles sont aussi invités à illuminer leurs fenêtres de bougies, emboîtant le pas dans la tradition lyonnaise de la fête des lumières.

De nombreux cantiques à la Vierge Marie existent en breton, comme vous pouvez le découvrir sur le site Kan Iliz.

En ce jour de la solennité de l’Immaculée Conception, nous vous partageons cet Alma Redemptoris Mater, interprété par les Gedourion ar Mintin, ici en grégorien (enregistrement live). Cette antienne à la Sainte Vierge, Alma redemptoris Mater, est chantée aux complies ou aux saluts du Saint Sacrement pendant l’Avent et le temps de Noël jusqu’au 2 février. Les paroles sont attribuées au bienheureux Hermann Contract, moine allemand de l’abbaye bénédictine de Reichenau (1013-1054).

Il existe une version en breton unifié qui se chante sur l’air grégorien, et que vous pouvez trouver ici. Une autre en gwenedeg, dont nous n’avons pas encore d’enregistrement.

Voici aussi un autre cantique, dédié à la Sainte Vierge, utilisé pour les mariages. C’est en quelque sorte l’acte de consécration des nouveaux époux à la Vierge Marie.  Les paroles sont signées Le Dantec, et sont tirées de la  “Noce Bretonne”. Il est, à peu de chose près, sur le même air que Intron Varia Rostren (Rostrenen), air qui a aussi été repris par Alan Stivell sous le titre “Spered Hollvedel“. Enfin, il est repris pour certains passages de la messe, chantés par le prêtre.

Il est ici interprété par les Gedourion ar Mintin (2014)

À propos du rédacteur Eflamm Caouissin

Marié et père de 5 enfants, Eflamm Caouissin est impliqué dans la vie du diocèse de Vannes au niveau de la Pastorale du breton. Tout en approfondissant son bagage théologique par plusieurs années d’études, il s’est mis au service de l’Eglise en devenant aumônier. Il est le fondateur du site et de l'association Ar Gedour et assure la fonction bénévole de directeur de publication. Il anime aussi le site Kan Iliz (promotion du cantique breton). Après avoir co-écrit dans le roman Havana Café, il a publié en 2022 son premier roman "CANNTAIREACHD".

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5 Commentaires

  1. Bonjour Efflam
    Merci de rappeler le 8 décembre, fête de la très Sainte Vierge
    Il y a eu aussi, il y a trente ans, le 8 décembre 1993, le décès de Visant SEITE, ce jour est gravé à jamais pour moi. J’ai eu la chance d’être proche de Visant même dans ses moments difficiles de la vie où il prenait sa 2cv en partant de Châteaulin pour venir me parler de ses peurs quand j’habitais Daoulas. On allait après se promener de chapelle en chapelle.
    Il a été enterré le 10 décembre 1993. Sa tombe est toujours très bien fleuri par sa famille à CLEDER. Il avait voulu, bien que frère de Ploërmel être enterré à CLEDER, dans sa chère terre du Léon
    Merci pour tout le beau travail que vous faites
    Celtiquement
    Marie drougard née le 10 décembre 1960, j’avais 33 ans quand Visant nous a quitté, une douleur indélébile pour moi, on s’écrivait tout le temps

  2. Bonjour Efflam,

    Merci pour le lien vers le glossaire .
    .
    Au mot « péché originel », je note l’incise « par extension » qui me semble très importante pour ceux qui abordent le domaine de la foi , dans la recherche, l’aventure, et bien sûr sans oublier la raison (trop souvent à mon sens l’on entend invoquer la sentence imparable: « mystère » , prématurément, empêchant ainsi l’intelligence humaine de faire son travail. S’il est vrai qu’in fine l’on débouche sur le « mystère », encore faudrait-il, à mon sens, n’employer ce mot que à bon escient, ou ultimement, quand effectivement l’intelligence ne peut que s’incliner devant ce qui la dépasse. Au terme d’une trajectoire exploratoire et réflexive honnête.
    .
    Ce glossaire, sur ce point, semble fort intéressant.
    .
    A galon

  3. Au fait, en breton « Immaculée conception » se dit: « Gwerc’hez dinamm », d’où la locution « Ar Werc’hez krouet dinamm », ce qui parait plus simple que la désignation en français. Même si cette derniere est reprise à Lourdes (en 1858) par la Vierge elle-même lorsqu’elle s’adresse, en béharnais, à Bernadette: « Que soy era Immaculada Councepciou ».
    .
    D’où l’intérêt de poser un regard en relief sur la réalité, à travers deux langues différentes. Ar brezhoneg koulz hag ar galleg, evidomp-ni….

    • En breton, parallèlement aux dénominations officielles, les fêtes liturgiques de la Vierge ont chacune leur petit nom poétique populaire rythmant le calendrier tout au long de l’année :

      Gouel Maria an Avent ( Fête de Marie de l’Avent, Immaculée Conception )
      Gouel Maria ar Chandelour (Fête de Marie de la Chandeleur, Présentation de la Vierge)
      Gouel Maria e Meurzh, (Fête de Marie de mars, Annonciation)
      Gouel Maria kreiz-Kost (Fête de Marie de la mi-août, Assomption)
      Gouel Maria Gwenholon (Fête de Marie de septembre, Nativité de la Vierge)

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