Pontcallec, lieu d’histoire et de mémoire

Amzer-lenn / Temps de lecture : 3 min

Ouest-France rapporte aujourd’hui dans son édition de Lorient, la parution prochaine (et dont la présentation a lieu ce week-end) d’un ouvrage qui devrait intéresser certains de nos lecteurs. Après des années de recherche, sœur Marie-Béatrice, dominicaine de Pont-Callec, présente son livre « Pont-Callec : un lieu d’histoire et de mémoire ». Formée à Pont-Callec où elle prononce ses vœux en 1987, sœur Marie-Béatrice est ensuite nommée pendant 20 ans à Draguignan.

Érudite et passionnée d’histoire, sœur Marie-Béatrice prend conscience, en revenant à Berné, « que l’histoire de Pont-Callec présentait des richesses inexplorées. La plupart des gens ignorent les détails de l’histoire du grand siècle de ce lieu ».

« La connaissance du passé est source de certitudes et de sérénité, explique sœur Marie-Béatrice. Cela permet de mieux affronter le présent et de saisir ce qui nous unit tous. »

Dans « Pont-Callec : un lieu d’histoire et de mémoire », édité chez Liv’Editions, l’auteur retrace, entre autres, l’histoire de ce lieu dont le nom rappelle des choses à bien des Bretons férus d’histoire.
Historienne, soeur Marie-Béatrice a ainsi fouillé dans le passé du lieu qui abrite aujourd’hui sa congrégation, au château de Pont-Calleck, à Berné. Dans les pas du célèbre marquis, elle a notamment enquêté à Riec, Moëlan et Bannalec. C’est le château de La Pointe Neuve, à Riec, qui fût le berceau et le lieu de vie du célèbre marquis de Pontcallec, rebelle breton qui termina supplicié et décapité à Nantes, en mars 1720 pour s’être élevé contre le régent et fit l’objet d’une gwerz bien connue.

Le travail de soeur Marie Béatrice a porté sur le château de Pont-Calleck, à Berné, mais met aussi en exergue quelques traits méconnus de cette histoire rocambolesque, indécise et pas avare en trahisons. Comme cette dénonciation fatale au marquis et venue de son beau-père, le sénéchal du Faouët. Elle dévoile, entre autres péripéties, la vie précaire de ce nobliau auquel son père n’avait laissé que des dettes. « On peut se demander pourquoi le marquis de Pontcalleck bénéficie d’une telle mémoire ? C’est un chenapan qu’on fait monter sur les autels » avait confié la religieuse à un journaliste du Télégramme. Sans doute parce que, et nous espérons que le livre n’en fera pas l’impasse, Pontcallec représente dans l’histoire certaines de ces figures qui se sont distinguées face à une oppression injustifiée (et en opposition aux traités internationaux) tel un Sebastian ar Balp (Bonnets Rouges). La légende dorée et la gwerz rapportée par la Villemarqué dans son Barzaz Breiz auront sans doute magnifié la figure de Pontcalleck, mais qui s’intéresse à l’histoire de Bretagne en verra aisément les raisons.

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RESUME : Pont-Callec a franchi depuis longtemps les limites de l’anonymat pour entrer dans les lieux de notoriété publique. Un château féodal, un marquisat, une conspiration tramée par des nobles, des forges, un fougueux monarchiste des temps aimables et lointains, tous ces éléments constituent les pages d’une histoire, et même plus, d’une épopée. Et pourtant, cette histoire comportait de nombreuses zones d’ombre. Enfouis sous la cendre, sédimentés par l’oubli, ces éléments méritaient d’être exhumés, d’être nettoyés de leur gangue pour briller d’un nouvel éclat. Ce travail de fouille et de recherche a pu être entrepris par Sœur Marie-Béatrice, dominicaine de Pont-Callec. Aux amateurs d’histoire locale ou régionale, à ceux qui ont vécu à Pont-Callec ou qui veulent savoir, voici le dossier des péripéties et des tumultes de ce lieu. Entrez dans les coulisses de ce théâtre ! Mâchicoulis, brigands, complots, souterrains, tableau secret, chouan au cœur noble et généreux, manuscrits codés, portraits délicats. Il y a à Pont-Callec tous les ingrédients d’une histoire aux multiples tons.

Pour commander, rendez-vous sur ce lien.

À propos du rédacteur Erwan Kermorvant

Erwan Kermorvant est père de famille. D'une plume acérée, il publie occasionnellement des articles sur Ar Gedour sur divers thèmes. Il assure aussi la veille rédactionnelle du blog et assure la mission de Community Manager du site.

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2 Commentaires

  1. papin-lepine du pont

    l’histoire de pont-callec m’intéresse vraiment…
    mon ancêtre jean papin 1530/1625 habite le château il est brûlé par les ligueurs en 1592 il fuit
    Une de ses filles MARIE hérite de toute la fortune des PAPIN ET 2POUSE Charles DEGUER…Ou
    sont passé ses trois fils…DAVID, LOUIS ET JOSIAS…?
    cordialement
    William

    • Josias est mort vers 1610 sans héritier légitime, tout comme son frère David mort après 1632 et enterré à Vannes.

      Je n’ai pas connaissance d’un Louis, si vous avez un document ou source je serais heureux de la voir.

      Il y a eu une autre soeur mariée à un sieur « Chef du bois »

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