Saints bretons à découvrir

Aet eo an Tad Marsel Blanchard da Anaon / Décès de l’abbé Marcel Blanchard

Amzer-lenn / Temps de lecture : 11 min
abbé blanchard
Photo C. Giraudon / Ar Gedour (DR)

Aet eo an Tad Blanchard d’an Anaon.  L’abbé Marcel Blanchard, connu dans le monde bretonnant et bien au-delà, est décédé,  dans sa 99ème année et dans la 75e année de son sacerdoce.

Men Doué, reit d’er ré varù – hag hiriù d’an Tad Blanchard – repoz, sklerdér ha joé. Kémeret ind genoh é eurusted en né

Dans la soirée de ce dimanche 1er mai durant lequel se déroulait à Ste Anne d’Auray le Pèlerinage des bretonnants, l’abbé Blanchard – qui terminait ses jours dans la maison de retraite St Joachim à deux pas de la basilique –  a rendu son âme à Dieu. Nous tentons de brosser ici son portrait, même s’il manque certainement des éléments.

De Lanester à Quistinic

Originaire de Gourin, né en 1923, il a été ordonné prêtre en 1947 par Mgr Bellec, évêque de Vannes. Il fit son service militaire au 48ème régiment d’infanterie de Guigamp, où il rencontra des Bretons venus de toute la Bretagne, gallos et bretonnants de tous dialectes et où il forma son apostolat plein de gaieté.

Après le séminaire, il eut confirmation par des gars de partout en Basse-Bretagne que l’on pouvait aussi bien parler Français que Breton. Ce qui confirmait ses lectures de l’abbé Perrot et de Roparzh Hemon qu’il tint toujours en grande vénération.

Il a d’abord été nommé professeur au petit séminaire de Saint-Anne-d’Auray. En 1948, après un passage bref en tant qu’instituteur à Locmiquélic, il est nommé vicaire de Lanester à Notre-Dame-du-Pont.

L’abbé parla très peu de ses années passées à Locmiquélic comme vicaire-instituteur, qui furent pour lui des années d’un grand bonheur : nommé au coeur de ce que l’on appelait alors de manière idéalisée « la Terre sainte » : les paroisses entre Riantec, Locmiquélic, Port-Louis, Gâvres- paroisse primitive de Riantec-Plouhinec, Nostang, Kervignac, Groix, peuples de Paysans, d’ouvriers de chantiers navals et de marins de guerre, de commerce et de pêche, la Terre Sainte, quoiqu’éloignée de Babylone la Grande (comme était surnommée Lorient par les prêtres du pays gallo) faisait fleurir les vocations de prêtres, de frères, de missionnaires, de soeurs, de moines et moniales de tous ordres.

Un vicaire à la tête de la Kerlenn Pondi

Alors dispensé du ministère paroissial de par son statut de vicaire-instituteur, il approfondit ses connaissances en musiques et créa une saine émulation entre sa chorale de Locmiquélic et celle de Plouhinec dirigée par son ancien condisciple l’abbé Le Dorze qui avait eu l’adoubement du Bleun Brug. Deux visions différentes du chant breton qui l’ont fécondé jusqu’à nos jours, deux penn-kalet en pleine jeunesse en charge du chant de la jeunesse dans deux paroisses voisines où le clergé foisonnait alors. Dans tous les cas, ce fut un temps d’apprentissage intense pour l’abbé Blanchard qui bientôt relèvera d’autres défis pastoraux et musicaux. Et surtout le temps de faire sienne la langue bretonne qu’il trouva particulièrement délicieuse dans ce coin charnière du Haut et du Bas-Vannetais, lui qui pourtant était à long terme, sans traumatisme stupide ni inutile, partisan de l’unification progressive de l’orthographe et des dialectes. Et il ne mentait pas quand il disait être à la fois partisan de l’approche de Roparz Hémon, de l’abbé Perrot, de l’abbé P.Le Goff, de Roperh er Mason et de tant d’autres, tout en tant étant partisan d’un breton authentique d’inspiration populaire.

Six ans après, en 1953, il est nommé vicaire à Pontivy. En plus de sa paroisse, il est chargé par l’évêque de la Kerlenn Pondi dont il devient le directeur. Les sonneurs actuels savent-ils ce qu’ils doivent à l’abbé Blanchard ? Sans aucun doute, puisque comme l’affirme la Kerlenn :

« Lezel a ra d’ar rummadoú àr e lec’h disoc’h ur labour, don ha spis diar dañsoú ha tonioú ar vro (il laisse aux générations qui lui succèdent le résultat d’un travail extrêmement riche et précis) ».

Romain Sponnagel, ancien directeur de la Kerlenn et aujourd’hui chargé du Label Coop Breizh Musik, note que « non seulement la Kerlenn mais la musique populaire lui doivent de nombreuses évolutions comme le saut dans la Dañs Pourlet, le retour d’une nouvelle danse – les fest a gren – qu’il dénomma « Laridé-Gavotte » recréée à partir de quelques collectages, le premier bagad-cercle, le premier air ou l’un des premiers airs asymétriques en bagad en 1969 pour mieux correspondre à la monodie collectée, le lien direct de la tradition populaire à la scène qui est toujours un marqueur important de la Kerlenn Pondi et qui a permis a redorer notre culture « interdite » ou mise de coté à l’école et dans les médias français puis de renouer avec la langue bretonne à l’échelle du territoire, et enfin la popularisation bombarde et orgue avec le célèbre couple Jegat / Yhuel dont il fût l’inspirateur et aussi à la direction artistique ».

C’est enfin en 1971 qu’il est nommé recteur à Quistinic, paroisse d’où il fera rayonner la culture bretonne mais aussi cette alchimie alliant français, latin et breton, des offices où la liturgie était belle et enracinée, permettant à de nombreuses familles de cultiver leur attachement à l’expression en breton de la foi, familles qui s’investiront dans l’Eglise et dans le monde culturel breton, jusqu’à aujourd’hui.

Un curé de campagne exorciste

Il  aimait à se dire « curé de campagne », appréciant son état de vie, sa paroisse qu’il dirigeait au spirituel comme au temporel, ayant exigé avoir un statut de recteur comme avant Vatican II : il gérait les biens de la paroisse en direct, via une association ad hoc.

Il a par ailleurs eu la charge d’exorciste du diocèse de Vannes pendant de très longues années. à une époque où le clergé rechignait à parler du diable, lui en parlait de manière très libre et décomplexée que ce soit en chaire comme à la télévision. Son premier contact d’exorciste ne manquait d’ailleurs pas de saveur : « Chère madame, avant de me téléphoner, avez-vous pensé à téléphoner à Jésus et à la sainte Vierge ? – Comment fait-on M. L’abbé ? -C’est très simple, il suffit de dire son chapelet, de se confesser et d’aller à la messe. Si le démon continue à vous embêter après cela, rappelez-moi. »

De « Mater Ecclesiae » à « Fidélité Catholique » en passant par Kristenion Breizh

L’abbé Marcel Blanchard sera aussi cheville ouvrière, avec l’abbé Joachim Le Palud -recteur de Kervignac et aumônier de ce qu’il restait du Bleun Brug Bro Guéned – et des laïcs, de Kristenion Breizh, mouvement chrétien breton dont les réunions se poursuivront jusqu’en 1993. Une publication baptisée Bleun Brug Bro Guéned – Kristenion Breizh sera alors éditée. Il accompagnera beaucoup de jeunes sur les chemins du sacerdoce et de la vie religieuse.

Ces deux prêtres seront aussi derrière une publication qui « se voulait être, contre vents et marées, un flambeau de la Fidélité Catholique d’un groupe de catholiques du diocèse de Vannes… ». Cette lettre mensuelle (à laquelle nous avions consacré un article) visait à expliquer le positionnement de l’Eglise au regard des textes du magistère avec cette herméneutique de continuité qui sera rappelée plus tard par le Pape Benoît XVI. Cette lettre, publiée d’abord sous le nom de « Mater Ecclesiae » puis sous le nom de « Fidélité Catholique », fera grand bruit dans le landerneau ecclésial. Car presque tous les prêtres du Diocèse de Vannes la recevront, certains y éprouvant un certain intérêt et d’autres contribuant à son classement vertical automatique. En tous les cas, aucun n’y sera insensible : soit on était pour, soit on était contre.

Le militant breton

L’abbé Blanchard fut à l’origine du mouvement « Beleion Breizh » qui avait rassemblé plus de 100 signatures de prêtres pour la libération des trois prêtres emprisonnés à l’occasion du premier Front de Libération de la Bretagne. Il fut aussi, nous l’avons dit plus haut, l’animateur de l’association « Kristenion Breizh » avec Paol Kalvez et Youenn Olier. Il célèbrera très longtemps, autant qu’il le pût, la messe à la mémoire de l’abbé Perrot et des militants de la cause bretonne à Koad Kev le lundi de Pâques. Il avait réussi à apprendre suffisamment de breton vannetais pour prêcher et en breton standard aussi.

Spécialiste de la musique bretonne

Photo Ar Gedour / E. Caouissin (DR)

À Pontivy, il a développé la musique et la danse bretonne. « Mon esprit fureteur et chercheur m’a fait découvrir les grandeurs de la musique et de la danse bretonne. Celles-ci m’ont émerveillé. Je suis devenu un spécialiste en les étudiant et en les développant. Mon but étant de les partager avec les autres », explique l’abbé Blanchard qui a largement participé au succès de la Kerlenn Pondi. Une anecdote : pour inaugurer une de ses nouvelles chorégraphies du laridé-gavotte, il enlevait sa soutane sur scène et était vêtu en-dessous du costume « moutons-blancs » de Pontivy.

À la même période, le bagad Sant-Ewan de Bubry l’a aussi sollicité pour lancer son groupe. Il accompagna aussi de ses conseils le groupe des Kistinidiz ou encore le couple bombarde / orgue formé par Jean-Claude Jégat et Louis Ihuel.

Peu d’écrits du recteur breton – aujourd’hui décédé – sont accessibles à ce jour au grand public, mais il a pourtant énormément oeuvré dans le domaine culturel et spirituel breton. Malgré nos demandes, il n’aura pas reçu le Collier de l’Hermine qu’il aurait amplement mérité, mais beaucoup connaissent l’héritage qu’ils doivent au recteur. C’est pourquoi Ar Gedour avait mis en ligne une série d’interviews sonores de l’abbé Blanchard que vous pouvez retrouver ici.

Beauté de la messe

L’abbé Blanchard au mariage de Youenn Caouissin et Essyllt Raude (DR)

En quarante ans sur la paroisse, l’Abbé Blanchard s’est attelé à apporter une beauté exceptionnelle à ses célébrations, de la liturgie elle-même à tout ce qui peut l’entourer. Dans ce but, il a formé lui-même de nombreux organistes mais aussi la chorale qui accompagne la messe en polyphonie. Tout cela en breton, français et latin, un équilibre linguistique dans lequel beaucoup se retrouvaient. « La fusion des voix est la base », ajoute-t-il en connaisseur. Cette attention à la beauté de la liturgie en touchera plus d’un.

Connaissant depuis l’enfance une bonne partie des Gedourion ar Mintin (groupe d’évangélisation par la culture bretonne et l’adoration eucharistique créé en 2000), et connaissant même certains de leurs parents depuis longtemps, il en a accompagné dans leur vie de foi, dès le baptême. Il est lui aussi, mine de rien, à l’origine de ce qui rassemble les Gedourion… et du site Ar Gedour. C’est donc avec joie que nous pouvons ici lui rendre hommage pour tout ce qu’il a apporté au niveau de la liturgie et de la Foi pour l’Eglise en Bretagne. Quistinic, ce petit patelin perdu, est devenu ainsi un exemple de ce que peut être l’Eglise ancrée dans la culture locale, et sur l’implication que chaque Breton peut avoir dans la vie spirituelle et culturelle du pays. Prions pour que son travail puisse perdurer et au-delà, montrer le chemin à d’autres paroisses.

Evit ho puhez, trugarez vraz deoc’h Aotrou Blanchard !

Lidet a vo e obidoú d’ar 5 a viz mae da 2e30 e penniliz Santez Anna Gwened. Les obsèques auront lieu le jeudi 5 mai à 14h30 en la basilique de Sainte Anne d’Auray   

N’hésitez pas à nous transmettre les photos que vous avez. Vous pouvez aussi laisser un témoignage en commentaire de cet article.

Retrouvez notre article sur les funérailles de l’abbé Blanchard sur ce lien. 

FICHE DU DEFUNT

  • NOM : BLANCHARD
  • Prénoms : Marcel, André,
  • Né le : 1er décembre 1923
  • à : GOURIN
  • Ordonné prêtre le : 28 juin 1947
  • à : SAINTE ANNE d’AURAY
  • Par : Mgr LE BELLEC Eugène
  • Diplômes : Baccalauréat Lettres – Philosophie

Nominations successives :

  • 18.10.1947 – Professeur au Petit Séminaire de Sainte ANNE d’AURAY
  • 01.10.1948 – Vicaire instituteur à LOCMIQUELIC
  • 17.09.1960 – Vicaire à NOTRE DAME du PONT à LANESTER
  • 12.08.1966 – Vicaire à PONTIVY
  • 15.10.1971 – Chargé de la Paroisse de QUISTINIC
  • 01.07.2011 – Se retire à la Maison Saint JOACHIM
  • …..09.2011- Retourne au Presbytère de QUISTINIC
  • . 05.2013 – Se retire à la Maison Saint JOACHIM

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Article publié le 02 mai 2022 à 8h. Edition à 20h pour ajout d’information

À propos du rédacteur Eflamm Caouissin

Marié et père de 5 enfants, Eflamm Caouissin est impliqué dans la vie du diocèse de Vannes au niveau de la Pastorale du breton. Tout en approfondissant son bagage théologique par plusieurs années d’études, il s’est mis au service de l’Eglise en devenant aumônier. Il est le fondateur du site et de l'association Ar Gedour et assure la fonction bénévole de directeur de publication. Il anime aussi le site Kan Iliz (promotion du cantique breton). Après avoir co-écrit dans le roman Havana Café, il a publié en 2022 son premier roman "CANNTAIREACHD".

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13 Commentaires

  1. Un grand recteur, merci pour tout.

  2. Trugerez deoc’h Aotrou person, mil bennozh Doue ‘vit ho labour !

    Quel grand symbole de quitter le monde d’ici-bas le premier jour de mai, début du mois de Marie,et du mois du pardon de saint Mathurin, jour de la saint Joseph artisan.
    Lui qui fut encore plus qu’un artisan : ur stourmer, (un combattant) comme il l’aimait tant à le dire.
    En plus du symbole de quitter le monde à Keranna, qu’il a tant aimé, où il fut ordonné prêtre, le jour du pèlerinage qu’il contribua à fonder il y a plus de 50 ans pour les bretonnants et où il prêcha si souvent, c’était le même jour la messe FLB à Kernasclédenn, directement inspirée des liturgies de la paroisse de Quistinic dans l’usage du grégorien et des cantiques bretons.

  3. Emmanuel MARION

    + Requiescat in pace +

    Merci pour ce bel article, Eflamm.

    Bien en union de prière.

  4. C’est à Quistinic que j’ai entendu les plus belles messes: en FLB, avec un véritable sens du sacré trop oublié aujourd’hui…

  5. P. Christian AGBELEKPO (Kernascléden)

    A notre cher père Blanchard,

    Le Seigneur t’accueille dans sa miséricorde infinie !
    Ne t’ayant pas connu personnellement, je ne manquerai point
    de vous porter dans mes humbles prières ! Alléluia ! Le Christ est vivant !

  6. jacques gauthier

    c,est lui que j,avais choisi pour celebrer devant le christ mon mariage religieux ,célébré dans la chapelle de st mathurin toute fleurie le lendemain du pardon, j,espere que ses obseques seront
    parmi les amoureux de notre pays à la hauteur de ce pretre ce 5 mai à ste anne d,auray

  7. Ave
    Ceremoniaire à quistinic durant 35ans,monsieur le recteur m’a tout appris,et j’ai pu à mon tour faire cette transmission à mes enfants
    Des messes extraordinaires de beauté, de sacré. Rien n était trop beau pour le seigneur.
    Qualité des sermons qui ns élévateur toujours vers le haut,répertoire de chants magnifique,avec chorale et orgue,vêtements liturgiques splendides!!
    Que du bonheur,et le ciel était alors sur terre
    MERCI, monsieur le recteur .reposez en paix et continuer votre œuvre du haut du balcon du ciel .
    Reconnaissance éternelle.

  8. Efflam, bonjour

    Peux-tu signaler sur ton site que la messe du pardon de St Mathurin, ce dimanche 8 mai à 10h30
    est à l’intention de notre cher recteur

    Merci

  9. Nous ne remercierons jamais assez pour ces prêtres qui ont accueilli les êtres errants. Ces ports de Quistinic et de Kervignac ont tant reçus de « barques » en recherche, en dérive; ces familles heureuses de se nourrir, de se ressourcer, de transmettre. Chacun Abbé Blanchard, Abbé Le Palud ont ouvert leur presbytère, leur église, leur apostolat à l’Eglise. Par le grâce de leur ministère, de leur prière ils ont maintenu fidélité à Rome; ils ont supporté les caricatures, les médisances; ils ont accepté la souffrance pour le bien de ceux qui venaient vers eux bien au-delà des limites géographiques ou administratives. Ils ont conduit leurs ouailles à ROME, en Terre Sainte et à San Giovani Rotondo, Fatima, Czestochowa, Medjugorje … Lors de la première visite du pape polonais Saint Jean-Paul II ils n’ont pas hésité à former un « car » pour Lisieux. Ils ont été de tous les combats, sur la brèche s’opposant pour la Gloire de Dieu : à l’indifférence, la pensée unique, la désacralisation, le modernisme. Ils se sont nourris des racines pour transmettre et fleurir dans la Fidélité, l’Espérance et la Charité.
    En reprenant cette expression de l’Exultet « bienheureuse faute »… bien heureuse « crosse » qui envoya ces serviteurs vers ces « petites paroisses rurales », ils ont ainsi pu exercer en « liberté » leur ministère et l’ont ouvert au Monde.

  10. Pa sonjan e vezemp ur strolladig e Santez Anna Wened, an devezh-mañ (kentañ a viz mae 2022) e-korf Pardon ar Vrezhonegerion, tro dro d’an Tad Brient ha da Efflam, o kaozeal diwar-benn implij ar brezhoneg e lidadennoù…!
    .
    An Tad Blanchard n’anavezen ket anezhañ, mes ar pezh a lennan digant lennerien ar pennad-mañ a rofe c’hoant da forzh piv bennak d’ouzh e selaou…e brezhoneg evel-just!

  11. Merci à l’Abbé Blanchard pour son travail remarquable pour notre église et pour la Bretagne. Très bon article.

  12. Merci Eflamm, pour cet article très intéressant, complet et riche d’informations sur « notre » recteur de cette campagne d’arrière-pays qu’est la commune de Quistinic. 40 ans, forcément, cela marque ! ; ainsi, de nombreuses familles du bourg et des hameaux de Quistinic, pas nécessairement paroissiens assidus, se souviennent de son ministère et de son engagement auprès d’elles. De fait, très fidèle à l’Église et à la liturgie qu’il aima profondément, il a permis à de nombreuses familles, de beaucoup d’horizons et bien loin de la commune, de garder cette fidélité et de « pratiquer » leur foi et leur religion conforme à la foi de leurs pères.

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